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le sport avec vaness
4 avril 2009

Gérard Holtz, un homme « heureux comme un gamin »

Je suis désolée, j'ai pas eu le temps de mettre des articles en ce moment, alors je mets deux portraits que j'ai réalisé dans le cadre de mes études. Voici le premier sur Gérard Holtz, celui qui m'a donné envie de faire journaliste sportive. N'hésitez pas à donner votre avis.

g_rard_holtzUn journaliste sportif, Gérard Holtz. 30 ans que l’on regarde ses émissions, que l’on entend sa devise « vive le sport ». Elle les débute et les termine. Cet adage a marqué les week-ends de millions de personnes sur France Télévisions. Même retiré de l’émission Stade 2, son planning est plein. Il court. C’est ce qu’il fait depuis son diplôme obtenu  en 1972. Il sort du centre de formation des journalistes cette même année et entre directement à l’Office de radiodiffusion télévision française (ORTF) sur la première chaîne. Parcours parfait. Il faut maintenant faire ses preuves sur le terrain. C’est ce qu’il va faire. Il rejoint en 1975 Antenne 2. Il y sera fidèle. C’est sur cette chaîne qu’il va émerger. Il commence par présenter le journal télévisé. Dans un premier temps, celui de 23 heures. Trois ans plus tard et quelques dizaines de journaux après, il passe à celui de 20 heures comme joker durant l’été et les week-ends et enfin le 13h. Il reviendra à ce poste en 2000 pour succéder à Rachid Arrab et Carole Gaessler. Il fallait changer la formule. On l’a appelé, il a accepté. La mission qui lui a été confié, contrer le journal télévisé de Jean-Pierre Pernault de TF1. C’est un échec. Au bout d’un an, Daniel Bilalian le remplacera. C’est ce même Daniel Bilalian, directeur des sports de France Télévisions, qui renomme Gérard Holtz en 2005, à la tête de l’émission sportive dominicale, Stade 2. Il retourne à ses premiers amours. Cette année-là, Stade 2 fête ses 30 ans. Il est l’un des sept journalistes qui se sont succédés à sa présentation. Il est privilégié, c’est un prestige pour lui d’animer cette « émission culte ».

Le sport est sa vraie passion

Il a tout fait. Le Dakar, son premier c’était en 1994. Il a présenté les émissions d’après Tour de France comme Vélo-Tour ou les Marches du Tour. Il s’est aussi occupé des grands évènements comme les Jeux olympiques d’Albertville en 1992 mais aussi les derniers à Pékin. Il passe rapidement sur France 3 pour animer Tout le sport. Il y relate les faits sportifs de la journée. Grâce à ces expériences, il recevra cinq 7 d’or du meilleur journaliste sportif : 1985, 1988, 1990, 1993 et en 1995. Bilalian le considère comme « une figure emblématique du sport sur France Télévisions », Il en est une. Sa réponse, sans chichi et sans prétention : «C’est  très flatteur. Quand j’ai commencé aux sports à la télévision, ma philosophie c’était de dire : " soyons sérieux, soyons professionnels". Je ne suis pas là pour faire un coup et passer une saison comme l’ont fait des journalistes et animateurs dans le passé et puis éventuellement aller voir ailleurs après. J’ai une passion pour le sport et une vraie passion pour la télévision. J’avais envie et j’ai duré.»

« On a eu le coup de foudre »

Parfois, il sort du terrain sportif. En 1982, l’année où il devient grand reporter aux services des sports, il présente  l’Inspecteur la bavure de Claude Zidi et plus tard, il animera le jeu télévisé les Cinglés de la télé. Il met sa notoriété au profit du Téléthon à partir de 1987. Il aurait voulu continuer, faire évoluer encore les choses. Mais la production a dit non, il est parti en 2005. On pourrait croire qu’aujourd’hui, il n’y a que Stade 2. Non. Le théâtre apparaît derrière le rideau. « A vingt ans, j'ai beaucoup hésité entre le métier de journaliste et celui de comédien. J'ai même suivi le Cours Simon pendant un an », avoue-t-il. En 2005, les vieux rêves ressurgissent. Il joue comme beaucoup de présentateurs de France 2 dans la pièce Un fil à la patte de Georges Feydeau. Cette même année sur le Tour de France, il croise Marcel Maréchal et va rencontrer le dirigeant de la Compagnie de la Reine à Versailles, Jean-Daniel Laval. « On a eu le coup de foudre ». Quelques cours du soir plus tard, il jouera Sganarelle dans le  Mariage forcé de Molière sur les routes du Tour de France 2008. Pour poursuivre le théâtre, il arrête Stade 2. Pas le sport. Il sera toujours présent lors des grands évènements comme le Dakar… Sa devise a changé : « vive le sport, vive le théâtre ».

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