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le sport avec vaness

29 septembre 2010

Le sport français dans une bonne période

Depuis la déroute française en Afrique du Sud lors de la coupe du monde de football, on a l’impression que les autres représentants du sport tricolore s’en sortent bien. On ne va pas s’en plaindre. Bien au contraire. Il y a eu les athlètes à Barcelone. Magnifique moisson de 18 médailles dont les trois en or de ce phénomène qu’est Christophe Lemaitre. Mais aussi celle de Romain Barras, tant attendu, à 30 ans. Et les autres. Ce fut dans c sport individuel, un vrai travail collectif. Beau à voir. Tout comme en natation. Ce mois d’août a été flamboyant. Et c’est au tour des tennismen français de flamber en septembre. Après avoir éliminer l’Espagne en quart de finale de la Coupe Davis, ils viennent de battre l’Argentine de David Nalbandian 5-0 pour se hisser en finale. Niveau que la France n’avait pas atteint depuis 2002. Cette nouvelle génération soutenue par les « anciens » comme Michael Llodra ou Arnaud Clément. Et si pour ce match face à l’Argentine, il y avait des blessés. Certains comme Jo-Wilfried Tsonga ou Julien Benneteau seront de retour pour la finale contre la Serbie, en Serbie. Guy Forget aura des choix  à faire. Mais qu’importe, on le sent, cette équipe a une âme et peut aller loin.  Le sport français revit. Espérons que ces coups d’éclats ne resteront pas vains.

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27 septembre 2010

Pascal Rivat, docteur sur le Tour de France

Dans le cadre de mon travail, j'ai pu interviewé Pascal Rivat, un des docteurs sur le Tour de France. Et ce depuis quelques années.

Voici le lien de l'article écris dans le Courrier picard daté du 5 septembre 2010.

http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-locale/Picardie-Maritime/Docteur-sur-le-Tour-le-metier-d-un-passionne

26 septembre 2010

Vincenzo Nibali, le coureur du renouveau italien

A 25 ans, le Sicilien est l’un des espoirs du cyclisme transalpin mais discret, il reste méconnu du grand public.

« Basso, c’est mon grand frère. Je lui dois beaucoup dans ma troisième place, mais dans sa victoire, il y a aussi un peu de mon travail », assure Vincenzo Nibali après la fin du Giro 2010. Basso et Nibali étaient au départ d’Amsterdam deux pour une seule place de leader mais Nibali a su se mettre au service de son aîné victorieux de ce 93e Giro. Brun aux yeux noisette, Vincenzo Nibali n’est pas le coureur le plus connu du peloton. Le grand public ne connaît du coureur italien avant cette 3e place que son septième rang au Tour de France 2009. Nibali, 25 ans, est discret. Et ce n’est pas le maillot rose qu’il a porté trois jours sur ce Giro qui va lui faire oublier qui il est.
Le cyclisme est entré très tôt dans la vie de Nibali, fils de carrossier à Messine. Rapidement, il montre de belles qualités vite repérées par les sélectionneurs de l’équipe nationale italienne dans les catégories juniors et espoirs. Dès 2002, âgé de 18 ans à peine, il est champion d’Italie sur route juniors puis médaillé de bronze aux championnats du monde de contre-la-montre juniors. Deux ans après, c’est dans la catégorie espoirs qu’il glane cette troisième place et termine cinquième de l’épreuve en ligne. Ses débuts promettent. En 2005, la Fassa Bortolo le repère et l’engage. Nibali monte doucement les échelons. Ses qualités de rouleur s’expriment parfaitement sur les contre-la-montre qui deviennent sa spécialité. Il décroche le chrono de la semaine internationale Coppi-Bartali. En 2006, il brille dans cette discipline sur des épreuves de plus grande importance, tels les Tours de Suisse, de Pologne, du Danemark. Mais, le jeune Italien s’exprime sur tous les terrains et même les sprints… dans de petits groupes. Comme sur le Grand Prix de Plouay en 2006 qu’il remporte devant Flecha et Mori. Passé chez Liquigas, en ce début de saison 2006, son directeur sportif, Mario Chiesa, croit en lui, « il a les jambes mais il lui manque encore la tête. Quand il se sent très fort, il court très mal ».
Une progression croissante
À 21 ans, le Sicilien fait ses gammes. Discrètement. Il n’est pas de ceux qui explosent d’un seul coup et qui implose d’un autre. Non. Nibali prend son temps. En 2007, il court son premier grand Tour, le Giro. Mais à la Liquigas, Vincenzo n’est pas le seul à être un nouvel espoir du cyclisme mondial, il y a aussi Roman Kreuziger, le Tchèque, champion du monde junior en 2004 et puis les anciens Di Luca et Pellizotti. La concurrence est forte. Motivé, le Sicilien réussit à faire un top 20 dans un total anonymat. Il réitère son exploit en 2008, où il décroche la 11e place. Cette année-là, il enchaîne avec le Tour de France où il se classe 20e et revêt le maillot blanc du meilleur jeune*. Petit à petit, Vincenzo Nibali fait sa place à la Liquigas aux côtés de ses leaders, Pelizzotti, Basso qui a rejoint la formation en 2009 et Kreuziger. Il  prend une autre dimension à l’orée de la saison 2009 et se consacre davantage aux courses par étapes. Outre ses qualités de rouleur, il a également montré de belles aptitudes dans les étapes de montagne notamment lors du Tour 2008 (il finit 13e de la grande étape pyrénéenne Pau-Hautacam). Malgré son caractère plutôt réservé, il est ambitieux. « Finir dans les dix premiers serait une victoire pour moi », avoue l’Italien à Cyclingnews, avant la Grande Boucle 2009. Là, les connaisseurs vont le découvrir réellement. Au départ, il n’est encore une fois qu’un simple coéquipier mais avec de belles performances en montagne, il termine 7e de son deuxième Tour et devance surtout ses leaders, Kreuziger et Pellizotti. Bel exploit pour l’Italien. « Je suis satisfait de ma saison parce que j’ai progressé. Je me suis amélioré depuis que je suis passé professionnel. A 24 ans, Ivan Basso, qui est un grand champion, avait fini 11e du Tour. J’ai fait mieux et c’est significatif », reconnaît Nibali, sans prétention.
« Un athlète avec une classe particulière »Nibali_tour_d_espagne_2010__Reuters
Il a l’étoffe d’un grand. Partir de la Liquigas en cette fin d’année 2009 serait sans doute la meilleure solution pour qu’il devienne un véritable chef de file. Sky, nouvelle formation britannique en 2010, le veut. Ses dirigeants italiens refusent de laisser partir leur perle arrivée en 2006. Il reste. Basso, Pellizotti, Kreuziger sont encore là. « Il y a peut-être trop de capitaines, Mais je pense pas que j’aurais de problèmes avec ceux qui composent la Liquigas aujourd’hui », concède le Sicilien. Va-t-il pouvoir s’épanouir ? Ses résultats prouvent qu’il est bien dans cette formation. Il s’impose au Tour de San Luis, réussit de belles places dans les classiques de printemps. Normalement, il n’était pas prévu au Giro pour se consacrer à son objectif, le Tour de France, mais il s’élance d’Amsterdam à la place de son coéquipier Pellizotti, rattrapé par des irrégularités sur son passeport biologique. Son coéquipier et leader, Ivan Basso n’est pas contrarié par cette arrivée. « Nibali est un jeune de très grand talent. Il a fait un excellent Tour l’an passé donc je crois que, même s’il n’était pas prévu au départ, il peut faire lui aussi un excellent Giro, c’est un athlète avec une classe particulière », avoue-t-il. Basso a raison. Nibali a réalisé un très bon Tour d’Italie où son aide notamment en descente a été précieuse pour le deuxième succès final de Basso. D’ailleurs, le Sicilien le reconnaît : « Je dois beaucoup à Ivan (Basso) dans ma troisième place, mais dans sa victoire, il y a aussi un peu de mon travail ». Nibali peut être heureux de ce premier podium sur un grand Tour. Va t-il enchaîner avec le Tour de France qui était le point d’orgue de son année ? « Je ne me suis pas encore décidé. Si je le fais, je devrais ensuite arrêter ma saison. À l’inverse, si je ne le fais pas, je me reposerai afin de courir tout l’automne », affirme Nibali.  Et c'est cette dernière solution que le coureur a suivie. Il a participé à la Vuelta qu'il a remporté avec la classe d'un grand et arborera les couleurs de l'Italie lors des championnats du monde de cyclisme à Geelong (Australie).
Est-ce le nouvel espoir du cyclisme transalpin décimé depuis des années par les affaires de dopage ? Les tifosi ont besoin d’y croire. Le Sicilien, à 25 ans, a toutes les qualités pour devenir le coureur du renouveau italien. « Si je trichais avec les règles, je me sentirais une vermine, ce serait trahir l’éducation que m’ont donnée mes parents », ose-t-il dire. Il ne reste plus qu’à Nibali à le prouver.

*Suite au déclassement de Ricco, contrôlé positif à l’EPO Cera.

Vanessa Juliet.

25 septembre 2010

Blanc a du travail

Je vous ai annoncé la coupe du monde mais je ne vous en ai point parlé. Un parce que je travaillais mais surtout car les péripéties de nos Bleus ne méritaient pas une ligne. C’était leur donner trop d’importance.
Je vais essayer de reprendre un petit peu le fil des informations. Après une coupe du monde raté de la plus mauvaise des manières, Laurent Blanc a succédé à Raymond Domenech, une nouvelle génération a frappé la porte, et les qualifications pour l’Euro 2012 ont déjà débuté.
Le premier match face à  la Biélorussie a déçu, celui contre la Bosnie a ravi. Mais attention, si  la victoire face aux Bosniaques est une belle performance, il ne faut pas fanfaronner. Du travail a été fait, mais il en reste. La défense centrale composée d’Adil Rami et Philippe Mexès mis en place par le président doit encore consolider ses automatismes. Mais surtout au milieu que la guerre va faire rage. Qui garder ? Comment les positionner ? Dans le système défensif : On a vu que face à la Bosnie, Alou Diarra a apporté la puissance qu’il manquait aux deux petits jeunes Diaby et M’Vila. Mais Lassana Diarra va faire son retour. Jérémy Toulalan aussi. Dans le secteur offensif : les interrogations demeurent aussi. Valbuena, Malouda, Menez et les « bannis » de la coupe du monde, Gourcuff, Ribéry mais aussi les blessés comme Nasri. Il a du choix. Et si Malouda paraît indiscutable. Valbuena, lui, a convaincu même en étant titularisé sur son côté droit. Quant à Menez, il paraît encore un peu juste. Mais où mettre Ribéry et Gourcuff ? Et comme attaquants ? Benzema a su profiter du match face à la Bosnie pour enfin être le titulaire indiscutable en équipe de France. Il était temps.
Le dilemme pour Laurent Blanc reste complet. Il lui faut du temps, même si on le sait, il est compté. La prochaine échéance arrive vite. Dès le 9 octobre face à la Roumanie et les éliminatoires pour l'Euro 2012 se poursuivront le 12 octobre face au Luxembourg.

11 juin 2010

Les Bleus entrent en piste

La Coupe du monde débute cet après-midi avec le match Afrique du Sud-Mexique puis à 20h30 sera lancée la CDM des Bleus face à l'Uruguay. On ne croit pas vraiment en vous, on vous critique. C'est vrai. Mais à la vue de vos prestations, on ne pas être très confiants. La faute à Domenech, oui. Mais pas seulement. La Fédération a son rôle à jouer dans ce manque de soutien. Et les matchs de préparations n'ont pas donné satisfaction. Mais aujourd'hui, c'est parti. Oubliez le passé, écrivez votre propre histoire et comme en 2006 avec Zidane, il faut un leader pour prendre le destin de cette équipe en mains. C'est à vous de jouer, vous les joueurs. Titulaires ou remplaçants, cadres ou petits nouveaux! Alors même si la confiance n'est pas très grande, on veut croire en vous! Quoiqu'il advienne on est supporter français avant tout. Faites vibrer la France. Ca va être dur ce soir face à cette équipe de l'Uruguay mais un bon match avec de belles prestations donnerait confiance en l'avenir. Encore une fois : A VOUS DE JOUER!!!

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25 mai 2010

En mai, fais ce qu’il te plaît

Fini le foot et le rugby hexagonal et européen. Place à l’international avec la Coupe du Monde de football et la tournée du XV tricolore et aux autres sports : tennis et cyclisme sont notamment à l’affiche en cette fin mai.

Le mois de mai s’achève avec le soleil. Et pour les sportifs, c’est la fin de la saison de football et de rugby.
La Ligue 1 s’est terminée le 15 mai avec le titre pour l’OM, les places en Ligue des Champions pour Lyon et Auxerre, Lille et Montpellier seront en Ligue Europa. Dans cette distribution, Bordeaux n’est pas présent. Le club girondin a tout perdu dans la dernière ligne droite. Pas de titre. Pas d’Europe. C’est la fin d’un cycle : Blanc s’en va, Chamack aussi, et même Jurietti, le vieux briscard, est annoncé sur le départ. C’est dur pour le club qui en décembre était le favori en Ligue 1 et était en lice pour les trois autres compétitions (Coupe de France, Coupe de la Ligue, Ligue des Champions). Jouer sur quatre tableaux n’était pas la meilleure solution. Mais la Fédération française de football a son rôle dans cette déconvenue bordelaise. Comment les joueurs ne peuvent pas être perturbés par des rumeurs qui envoient leur entraîneur à la tête des Bleus ? Ce n’est pas possible. Il aurait fallu attendre la fin du championnat voire même celle de la Coupe du Monde pour faire cette annonce. Une belle erreur.
La Ligue des Champions a définitivement clôturé la saison qui plus est sur une belle finale inédite entre le Bayern de Munich et l’Inter Milan. Le club italien, après 45 ans de disette, renoue avec un titre européen en l’emportant 2 à 0 face à des Munichois bien ternes. L’Inter peut dire merci à son coach José Mourinho et au joueur de talent qu’est Diego Milito. Un prénom prédestiné ?
Tout comme le foot, le rugby va s’achever. coupe_d_europe_rugby__reutersLes Champions d’Europe sont déjà connus : Toulouse. 6 finales, 4 gagnés. Toulouse est un grand d’Europe et face à eux, les Biarrots, valeureux finalistes, se sont bien battus (19-21). Le Top 14 2009-2010 donnera son vainqueur samedi 29 mai. Qui de Perpignan ou de Clermont remportera le bouclier de Brennus ? Perpignan fera-t-il le doublé ou l’ASM pour sa 11e finale réussira-t-il à décrocher son premier titre ? Les Auvergnats attendent le dénouement avec impatience.
Outre la Coupe du Monde de football qui débute le 11 juin, place au tennis et au cyclisme avec ses grands Tours.
Federer se retrouve Porte d’Auteuil après avoir glané son premier Roland Garros l’an dernier. Son rival, Rafael Nadal en pleine confiance après ses titres à Monte Carlo, Rome et Madrid, y sera aussi. Que nous réserve ce grand chelem français ? Une surprise comme Robin Soderling en 2009 qui viendra changer une nouvelle finale entre Federer –Nadal ?
Le Tour de France se rapproche, cela se sent. Les affaires de dopage ressurgissent. Mais labasso_evans__le_match__rmc Grande Boucle n’est pas morte. La course semble propice aux grimpeurs * mais sera-t-elle aussi animé que celle du Giro ? Un Tour d’Italie passionnant qui chaque jour réserve des surprises et donne des frissons aux téléspectateurs. Le dopage envahit le sport mais n’occultons pas le plaisir qu’il peut procurer.

* Un article annoncera le parcours du Tour de France dans les prochaines semaines.

6 mai 2010

La H Cup 100 % française !!!

Le 22 mai, au Stade de France, le Stade toulousain rencontrera le Biarritz olympique. Une finale 100 % française qui plus est à Paris.

Le rugby tricolore réussit là où beaucoup de sports ont échoué notamment le football : une finale au Stade de France entre deux clubs du Top 14, Toulouse et Biarritz. Révélation de la bonne forme du ballon ovale en France et cela depuis le Grand Chelem obtenu par les hommes de Marc Lièvremont.
Le Top 14 est l’un des championnats les plus relevés. La preuve, en est, les dernières journées de championnat ont été décisives pour les barrages. Les meilleurs joueurs tricolores et étrangers viennent en France : Johnny Wilkinson à Toulon, Riki Flutey à Brive (même s'il repart en Angleterre) ou encore Dan Carter qui a fait une brève apparition sous le maillot perpignanais l’an passé.
A part la saison dernière, en demi-teinte où ils n’ont pas réussi à atteindre les demi-finales, les tricolores figurent plutôt bien en Coupe d'Europe. La France a été titrée quatre fois depuis la création de la H Cup en 1995. Toulouse, triple Champion d’Europe (1996, 2003, 2005), jouera le 22 mai sa sixième finale. Les Biarrots, eux, joueront leur deuxième finale après celle perdue en 2006 face au Munster. Mais, pas qualifiés pour les barrages en Top 14 et après des années de disette en H Cup, ils auront à cœur de rattraper le temps perdu. Et surtout de briller sur la scène internationale. Ils seront outsiders comme face au Munster, en demi-finale. Pourtant ils seront prêts à affronter l’ogre toulousain qui sait gérer les duels franco-français. En 2003, les « Rouges et Noirs » ont battu Perpignan et en 2005, ils récidivaient face au Stade Français. Le feront-ils une troisième fois et ainsi remporter leur quatrième titre ?

22 avril 2010

Ricco, Vino, Basso, de retour au haut niveau ?

Hier, lors de la deuxième étape du Tour de Trentin (Italie) où l’arrivée était jugée au sommet de San Martino di Castrozza, Ricardo Ricco a devancé Vinokourov et Basso.

Tous trois ont été suspendu un long moment pour cause de dopage. Tous trois sont revenus. A quel niveau allait-il revenir, on ne le savait pas trop. Mais sur le 34e Tour du Trentin qui a débuté mardi, on l’a vu. Ricco, le grimpeur a même réussi à faire un huitième temps dans le contre-la-montre inaugural. Une surprise. Au sommet de San Martino di Castrozza, Ricco a montré qu’il savait encore très bien escalader les ascensions, il a devancé Alexandre Vinokourov et Ivan Basso, deux autres repentis. C’est le retour des héros déchus. Peut-on croire que les trois cyclistes courent à l’eau claire comme l’a fait David Millar ? Ou sont-ils repartis comme on les avait laissés ? Sceptique.

9 mars 2010

Un 68e Paris-Nice ouvert avec Contador en favori

Dimanche 7 mars, les 176 coureurs se sont élancés de Montfort-l’Amaury pour les 1288 kilomètres de ce 68e Paris-Nice. Les deux premières étapes ont été remportées par deux jeunes talents, le prologue par Lars Boom (Rabobank) et la première étape reliant Saint-Arnoult-en-Yvelines à Contres par Gregory Henderson. Alberto Contador, grandissime favori de l’épreuve n’est pas loin.

La « course au soleil », première grande épreuve européenne de cyclisme s’est élancé, dimanche 7 mars, pour la première fois de Montfort-l’Amaury, une innovation pour Paris-Nice qui s’élancera pendant quatre ans de ce département des Yvelines. Le prologue de 8 kilomètres a été dominé par Lars Boom, jeune néerlandais. Il a pulvérisé le chrono et a devancé le doyen Jens Voigt, Levi Leipheimer et Alberto Contador, le grand favori de l’épreuve. Les autres ont concédé un peu plus de temps mais les écarts ne sont pas grands et la course reste donc ouverte.
Dans une première étape entre Saint-Arnoult-en-Yvelines et Contres avec du vent, des bordures, des chutes dont celle sans gravité d’Alberto Contador, deux coureurs, Romain Feillu (Vacansoleil) et Albert Timmer (Skil-Shimano), ont pris la poudre d’escampette. Mais, comme la plupart du temps sur ce profil, les échappés ont été rattrapés et le peloton s’est disputé la victoire au sprint. La première étape revient au jeune Néo-Zélandais Gregory Henderson (Sky).
Les jours se suivent et se ressemblent. La deuxième étape a relié Contres à Limoges, qui a accueilli pour la deuxième fois, après 2007, la « course au soleil ». Franco Pellizotti s’était illustré sur le boulevard Beaublanc où a été jugé de nouveau l’arrivée. Cette année, c'est William Bonnet qui s'est offert la victoire dans la cité limougeaude. Comme en 2007, le peloton traversera le Massif Central d’ouest en est en passant par Saint-Junien, Aurillac, Maurs, Mende. Mende qui sera peut-être un tournant de ce 68e Paris-Nice avec son arrivée en altitude. Les coureurs devront pour finir cette étape gravir les 3,1 kilomètres de l’ascension la Croix-Neuve-montée Laurent Jalabert. Une ascension courte mais difficile avec un dénivelé de 10 %. Cette escalade mendoise  sera une répétition du prochain tour de France dont la 12e étape sera jugée à Mende.
Après un transfert des coureurs pour rejoindre Pernes-les-Fontaines, ils s’élanceront pour une étape de transition avant d’attaquer les deux dernières journées délicates. La première, la plus longue de cette 68e édition, avec ses 220 kilomètres verra le retour du col de Vence dans le parcours, qui va faire mal aux jambes.
Dimanche 14 mars, autour de Nice avec les cols de Porte et d’Eze, on verra celui qui succédera à Luis Leon Sanchez (Caisse d'Epargne). Alberto Contador (Astana) ? Alejandro Valverde (Caisse d'Epargne) ? Ou Luis Leon Sanchez lui-même ? La réponse dimanche.

Montfort-l'Amaury/Montfort-l'Amaury = 7/03 ; 8 kms ; Vainqueur de l'étape : Lars Boom(Rabobank) ; 1er Français de l'étape : Laurent Mangel (Saur) 13e ; Classement général : Lars Boom (Rabobank) ; 1er Français : Laurent Mangel (Saur) 13e.
Saint-Arnoult-en-Yvelines/Contres =  8/03 ; 201.5 kms ; Vainqueur de l'étape : Gregory Henderson (Sky) ; 1er Français de l'étape : Jeremy Galland (Saur) 3e ; Classement général : Lars Boom (Rabobank) ; 1er Français : Cyril Lemoine (Saur) 14e.
Contres/Limoges = 9/03 ; 201  kms ; Vainqueur de l'étape : William Bonnet (BBox) ; Classement général : Lars Boom (Rabobank) ; 1er Français : Laurent Mangel (Saur) 12e. 
Saint-Junien/Aurillac = 10/03 ; 208 kms (153 kms, l'étape a été raccourcie à cause des intempéries) ;  Vainqueur de l'étape : Peter Sagan (Liquigas) ; 1er Français de l'étape : Samuel Dumoulin (Cofidis) 8e ; Classement général : Jens Voigt (Saxo Bank) ; 1er Français : Rémi Pauriol (Cofidis) 15e.
Maurs/Mende = 11/03 ; 173.5 kms ;  Vainqueur de l'étape : Alberto Contador (Astana) ; 1er Français de l'étape : Thomas Voeckler (BBox) 5e ; Classement général : Alberto Contador (Astana) ; 1er Français : Thomas Voeckler (BBox) 11e.   
Pernes-les-Fontaines/Aix-en-Provence = 12/03 ; 157 kms ; Vainqueur de l'étape : Peter Sagan (Liquigas) ; 1er Français de l'étape : Mathieu Ladagnous (FDJ) 4e ; Classement général : Alberto Contador (Astana) ; 1er Français : Jean-Christophe Peraud (Lotto) 11e.
Peynie/Tourrettes-sur-Loup = 13/03 ; 220 kms ; Vainqueur de l'étape : Xavier Tondo (Cervélo) ; 1er Français de l'étape : Chrisptohe Riblon (AG2R) 8e ; Classement général : Alberto Contador (Astana) ; 1er Français : Jean-Christophe Peraud (Lotto) 11e. 
Nice/Nice = 14/03 ; 119 kms ; Vainqueur de l'étape : Amael Moinard (Cofidis) ; Classement général : Alberto Contador (Astana) ; 1er Français : Jean-Christophe Peraud (Lotto) 9e. 

5 mars 2010

Bilan mitigé des tricolores à Vancouver

Du 12 au 28 février dernier se sont déroulés les XXIe Jeux Olympiques d’hiver à Vancouver. L’hôte de ces olympiades, le Canada, premier au classement général avec 26 médailles dont 14 en or est loin devant les Français, 12e avec 11 récompenses. Un bilan mitigé pour les tricolores.

Onze. C’est le nombre de médailles ramenées par les athlètes français du 12 au 28 février lors des Jeux Olympiques de Vancouver. Record égalé de Salt Lake City (2002). Un bon résultat donc ? Pas vraiment. Jason_lamy_chappuis__a_coiff__dans_la_denri_re_ligne_droite_ses_adversaires_pour_remporter_le_titre_olympique__de_combin__nordique__le_figaro__reutersSur ces 11 breloques, seulement deux sont en or, celle de Jason Lamy-Chappuis* en combiné nordique petit tremplin et celle de Vincent Jay en biathlon. Ce sport est la discipline reine chez les Français, ce sont six médailles glanées. Enorme. Les biathlètes tricolores ont réussi leurs jeux. Sans le biathlon, la France ne pouvait pas prétendre à grand chose au Canada.
Dans les autres disciplines, les favoris que l’on attendait tel Brian Joubert, Julien Lizeroux ou encore Ophélie David ont échoué et se sont retrouvés loin, très loin des meilleurs. Encore une fois, ces JO ont montré que les favoris français ne tiennent jamais leur rang. Mais derrière, il reste les jeunes pousses et les outsiders comme Marion Josserand qui décroche la médaille de bronze en ski cross.
Pendant que ces athlètes sont rentrés en France, d’autres se préparent pour les Xe Jeux Paralympiques d’hiver. 21 sportifs et 4 guides porteront haut les couleurs tricolores du 12 au 21 mars prochain à Vancouver dans trois des cinq disciplines de ces jeux (ski alpin, ski de fond, biathlon). Ils essaieront lors de ces olympiades  de se maintenir dans le top 10 des nations.

* Jason Lamy-Chappuis, après son titre olympique du combiné nordique petit tremplin glané le 14 février dernier à Vancouver, a remporté le vendredi 5 mars la Coupe du monde du combiné nordique. Il entre dans l'histoire en étant le deuxième Français après Fabrice Guy a décroché le gros globe de cristal.

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