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le sport avec vaness
9 février 2010

Le dopage, ce fléau

Le dopage est un mot, un de ceux qu’on entend, qu’on voit tous les jours dans les médias. Il ne ravit jamais les passionnés de sport et dégoûte les autres. Lire, écouter un journaliste affirmant qu’« un nouveau cas de dopage a été découvert », c’est la blessure qui se réouvre pour les fanatiques. Depuis quelques années, cette blessure ne se referme plus. Notamment dans le cyclisme. Chaque année, c’est une nouvelle affaire qui apparaît.

Le dopage est une calamité. Sait-on vraiment en quoi consiste-t-il ? Pas vraiment. Sait-on pourquoi les cyclistes ont-ils recours à cette pratique ? Non. Le dopage consiste à l'absorption de substances ou à l'utilisation d'actes médicaux pour augmenter artificiellement les capacités mentales et physiques d’un sportif. Il est interdit. Il est condamné. Des lois antidopages sont adoptées pour sanctionner les dopés. Elles vont de l'annulation des résultats sportifs à l'exclusion partielle ou définitive des compétitions. Pour risquer leur vie sportive et leur santé, les enjeux doivent être énormes. Les aspects physiques sont importants. Le dopage permet d’augmenter leur structure musculaire, d’améliorer leur récupération. Battre des records établis depuis des années est une raison comme une autre pour recourir au dopage. Tout comme l’argent. Faire parler d’eux dans les médias, plaire au public, satisfaire leur famille sont d’autres explications pour ces cyclistes sans scrupules. Quelles qu’elles soient leurs motivations pour aller « plus haut, plus fort, plus loin » semblent leur faire oublier les risques. Les conséquences peuvent être sérieuses, ils mettent leurs vies en danger. Certains en sont morts.

L’affaire Festina, un tournant

Le dopage a toujours existé. Tom Simpson est mort dans le Tour de France 1967 lors de la montée du Mont Ventoux, Anquetil est décédé très jeune, pourquoi ? Parce qu’eux aussi, ils se sont dopés. D’autres exemples émanent l’histoire du cyclisme. Pedro Delgado, vainqueur du Tour de France 1988, a été contrôlé positif mais il n’a pas été déchu de son titre. Alors qu’en 2007, Bjarn Riis lorsqu’il a avoué s’être dopé lors de l’année 1996, l’année où il a remporté le Tour de France, les organisateurs lui ont retiré son titre. Il ne fait plus parti du palmarès. L’affaire Festina, la plus grande touchant le cyclisme, constitue le tournant dans le dopage mais aussi dans le rôle que joue les journalistes dans les affaires (cf. deuxième article). Elle a débuté avec lVirenque’arrestation du soigneur de l’équipe cycliste Festina par les douanes dans la région de Lille, il avait en sa possession de nombreux produits dopants. Après cette découverte, les organisateurs du Tour de France ont du prendre une décision. Ils ont renvoyé tous les coureurs de la formation dont Richard Virenque. On se doute qu’il n’y avait pas que cette équipe qui s’était dopée. D’ailleurs d’autres équipes ont quitté le tour sans explication comme Casino. C’est l’Equipe qui a, par cette affaire, consacré au dopage la place qui lui revient et sa réelle dimension. On connaissait le dopage avant mais on n'en parlait pas. Depuis ce scandale de l’été 1998, de nombreuses affaires sont sorties.

Une nouvelle ère du dopage s’ouvre

Cofidis, Rasmussen, Landis, Vinokourov… des noms de formations et de coureurs qui sont aussi ceux de gros scandales liés au dopage. Certains éclaboussent plus longuement la discipline. Pendant le Tour de France 2008, plusieurs cyclistes ont été contrôlés positifs comme Ricardo Ricco. Pour d'autres, des analyses supplémentaires étaient nécessaires. C'est le rôle de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD). L’AFLD a trouvé deux d'autres des cyclistes positifs : l'italien Leonardo Piepoli et l'allemand Stephan Schumacher, qui avait gagné les deux contre-la-montre de ce Tour de France à la surprise générale. En tout, sept cyclistes ont été contrôlés positifs à l’EPO CERA, l’EPO troisième génération sur le Tour 2008. Enorme pour un tour du renouveau.

Le dopage doit s’éloigner du sport. Les gens doivent voir de vrais athlètes gagner des courses. Dans ce but, les contrôles sont de plus en plus fréquents et inattendus pour attraper les tricheurs. Le sport propre, est-ce une utopie ou va-t-il devenir une réalité ? 

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